Je connais depuis quelques années la vannerie sauvage pour avoir photographié à plusieurs reprises les stages organisés par mes amis du Studio D. Je les ai vu s'épanouir à faire naître de leur mains de très beaux paniers en respectant le rythme de la nature. Pertinente, la vannerie sauvage, se pratique durant l'automne et l'hiver alors que les plantes de notre environnement proche sont dites hors-sève. Juste timing avec un quotidien plus lent. Vient alors le moment des veillées et la joie de concevoir et réaliser de nouveaux outils . La vannerie rustique, savoir-faire oublié, revient au goût du jour, fière de tenir tête à ce monde consumériste où l'immédiateté est reine. Elle comme d'autres gestes traditionnels nous fait nous repositionner sur nos besoins réels.
C'est précisément ces questions et mon intérêt toujours grandissant pour le bien-être des abeilles qui m'ont amené à pratiquer cette nouvelle activité.
En photographies, mon premier cueille-essaim en vannerie spiralée. Il est entièrement composé de plantes de mon jardin et du marais à proximité. Roseaux pour la matière principale, les liens sont en ronce et en clématite sauvage, le croisillon en noisetier et en buis.
Certes il a fallut un peu de temps pour la réalisation : autour de 2 à 3 jours mais cette première expérience est riche d'enseignement et de plaisir. Plaisir à se connecter à la nature, à apprendre des matériaux vivants dont l'ingéniosité n'ont pas fini de me fasciner. La ronce était déjà une de mes grandes amies pour l'intérêt quelle présente dans le cycle de la forêt (c'est une nurserie qui protège les jeunes pousses d'arbres pionniers notamment), manne de nourriture pour l'abeille, les oiseaux, beaucoup d'autres insectes et les hommes...Aujourd'hui, elle est une alliée précieuse dans la réalisation de mes paniers à abeilles car ses lianes sont d'une résistance insoupçonnée (jeune pousse verte à brun foncé ou tige ligneuse pentagonale offrent une infinité de possibilité). La clématite est facile à travailler et abondante... Réaliser un outil de ses mains, sans un sou juste avec ce cadeau qu'est la nature, c'est l'aimer encore un peu plus en mesurant son extraordinaire intelligence. Les roseaux sont aussi très abondants, maintenus en boudins de 3 cm, ils deviennent une barrière aux vents et un isolant efficace.
Ici un futur Bournat , une ruche traditionnelle des Cévennes ou du Limousin. Savoir-faire oublié, elle associe châtaigner et seigle, ici une proposition locale : douglas et joncs du marais. Les liens sont réalisés à partir de ronce et osier du jardin. A venir les photos de la finalisation du projet. Cette ruche se joindra à d'autres abris naturels dans le cadre d'un petit rucher biodiversité.
Oh voila ce que j.aimerai savoir faire moi qui élève mes abeilles dans le seul but de les protéger et de leur bien être ... débutante dans l.apiculture (5ans) j.ai pris des cours mais les techniques ne m.ont pas particulièrement convaincues et j.ai depuis 2 ans en recherchant dans d.anciennes revues repris l.apiculture de nos anciens et mes filles se portent à merveille.
RépondreSupprimerC.est dans se but et surtout celui de vivre proche de la nature au maximun que j.aimerai installer ce genre de rucher chez moi mais hélas les stages coutent relativement chers...
En tout les cas bravo pour vos ouvrages
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