Un ami m'a fait don d'une ancienne ruche oubliée dans un grenier. Un trésor à mes yeux, toute une histoire passée et future qui se raconte a qui y est attentif.
Cette ruche a la particularité d'associer trois techniques de vannerie : vannerie spiralée pour l'isolation (seigle probablement), vannerie tressée pour le fond, l'intérieur, lui est en lattes de châtaigner. Je ne sais pas du tout d'où elle peut venir ? Est-elle rattachée aux savoir-faire vernaculaires d'une région française ? Pour l'instant le mystère plane...
Quoi qu'il en soit ce dont j'étais sure à sa réception c'est qu'elle n'avait jamais vu d'abeilles et qu'en l'état elle n'en verrait pas non plus. J'ai donc imaginé une restauration simple et ai effectué en haut comme en bas un travail de vannerie spiralée, un gros nettoyage, pose de croisillons en noisetier puis un cirage à la flamme.
Côté isolation, il n'y avait plus de densité dans les fibres de seigle. J'y ai rajouté tout simplement de l'herbe et avec la tension obtenue tout semble parfait pour l'accueil d'une jolie colonie l'année prochaine. J'ai profité d'un moment de creux pour lui faire une calotte (coupe de graminées dans un champs). Il ne lui manque plus qu'un joli manteau pour accompagner l'écoulement de la pluie et tenir nos protégées loin des affres de la météo normande (prochain sujet).
Bees&Love.
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