jeudi 7 avril 2016

Un cueille-essaim en "cloche à abeilles"

Cheu nous en  Haute-Normandie le terme" hive" désigne la ruche. "Hive" est aussi le mot anglais pour ruche, il est très probable que le mot anglais ait une origine française. Il aurait été exporté par les Normands lors des conquêtes de Guillaume le Conquérant. Chez nos voisins bas-normands on dit les "bennes".
Aujourd'hui je vous propose des photographies en pas à pas pour avoir une idée des étapes de confection d'un cueille-essaim dans l'esprit des "cloches à abeilles".






















Première étape élémentaire : 
glanez vos matières premières, en ce qui me concerne habitant en zone humide, je fauche au marais des roseaux et joncs. Deux bonnes brassées sont nécessaires à la réalisation d'un cueille-essaim de 30 litres environ. Les fibres constituées de tiges creuses formes des chaumes (pailles naturelles avec des nœuds) qui  seront assemblées selon la technique de la vannerie spiralée. Elle consiste en des brins de fibres formant un toron enroulé sur lui-même en spirale et généralement cousu.


 Pour cet objet, je suis partie d'une branche d'If que j'ai percé pour l’amorce. La spirale se développe autour de l'axe central jusqu'à obtenir une assiette de 20 cm environ. Pour les détails techniques se référer aux articles précédents ou venir  découvrir et pratiquer en live à l'occasion d'un stage. Il suffit pour cela de me contacter.






Des trous à l'opposé sont creusés en vue du positionnement des futurs croisillons (en noisetier pour moi).







A cette étape il est crucial afin de maximiser vos chances de réussite, de faire superviser votre réalisation par un adorable et magnifique chat roux. 







                                                                                                                                                                                                                               

Aborder la descente ....



A une dizaine de cm avant la fin, je vous propose d'évaser votre ouvrage afin de créer une sorte d'entonnoir puis d'insérer les croisillons et finir par renforcer le dernier toron avec de la ficelle. Cette dernière étape n'est pas ornementale, elle rigidifie l'ensemble et permettra à votre ouvrage de résister au temps.




 Hâte de mettre tout cela en pratique avec la période d’essaimage qui se dessine, à ce propos avez-déjà croisé quelques mâles aux abords de vos ruches ?


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